La suite en fanfare
WE gastronomique pour nous:
Énorme brunch bien sympa chez Fred et Aurélie
Suivi, n'ayons peur de rien... d'une raclette à se faire sauter la panse avec Evelyne, Hugo et Margot.
Dimanche, nous avons fait la première chasse à la châtaigne de l'année. Ça a tout le goût de mon enfance.
On partait avec papa, des bottes aux pieds, chasser la châtaigne. Car il s'agissait bien d'une chasse: on cherchait les traces de nos proies, on courrait, il ne fallait prendre que les grosses, papa était formel. Et chacun d'entre nous avait son sac et on ne voyait pas les heures passer. Quand le jour commençait vaguement à s'éloigner, on se rendait compte qu'on était perdus.... Alors Papa cherchait notre route, mais avec un air tellement sûr de lui qu'on n'avait jamais peur: il est trop fort mon papa.
Et on rentrait avec nos récoltes, et on ouvrait avec fierté nos sacs devant maman qui était bonne pour fendre les châtaignes récoltées. Et le soir, on se faisait sauter le bide. Je pouvais passer des heures à table à décortiquer, manger, décortiquer, manger, décort...
Donc soirée de dimanche à coups de châtaignes, divin!
Jusque là, tout allait bien.
Mais hier, j'ai senti une douleur de plus en plus forte dans le sein, pour finir par ne plus pouvoir bouger le bras gauche, je me sentais trop faible trop mal. Le retour de Cergy m'a déjà semblé bien long. Arrivée à Paris, Antoine m'a rejoint à la crèche, je ne pouvais pas porter titouan. RV chez le médecin: je dois arrêter l'allaitement et prendre des antibios. Je suis dégoûtée.
Je suis donc arrêtée pour deux jours. J'essaie de ne pas utiliser mon bras, de tirer mon lait: mais ça ne marche pas, donc je ne réussirai jamais à reprendre l'allaitement dans deux semaines.
Ça me fait vraiment mal au coeur. Normalement, titouan et moi, on est comme des aimants quand on se retrouve: clac il tète, c'est automatique, et hier soir, je devais faire celle qui n'était plus un aimant. Alors il me tétait le bras, le cou, ça m'a fait trop de la peine. Il s'est finalement très bien fait au remplacement par des bibs, mais moi, ça me rend bien triste. Je voulais pas que ça s'arrête comme ça, sans le choisir. En plus, la dernière tétée a été trop pourri: dans le couloir du médecin rapidos quand antoine m'accompagnait. J'aurais voulu une dernière grandiose!
J'essaie de me faire une raison mais ça me fait vraiment de la peine...
Enfin, aujourd'hui, je souffre moins, anti-inflammatoires et anti-douleurs me sauvent.
Mais comme de bon ton chez Nielsen, je vais bosser de la maison, j'adore.... Enfin, je serai quand même plus tranquille qu'au boulot, et je n'ai pas de trajets.